Το Κομπάνι απελευθερώθηκε μετά από 134 μέρες μαχών

Après quatre mois de combats, les combattantes et les combattants kurdes de Kobané, dans le Nord de la Syrie, viennent de chasser l’Organisation de l’Etat islamique (Daesh) et de libérer la ville. C’est une victoire de la liberté et de l’égalité réalisée aux prix d’immenses sacrifices des YPG du PKK, de l’ensemble du peuple kurde et de la population de Kobané. Une pensée pour les milliers de réfugiés kurdes, qui je l’espère, reviendront bientôt dans leur ville en reconstruite et victorieuse contre Daesh.

Les forces kurdes ont chassé l’organisation de l’Etat islamique (EI) de la ville syrienne de Kobané, au prix de combats acharnés. Une défaite cuisante pour les jihadistes après plus de quatre mois de combats. Il ne reste plus que quelques bourgs et hameaux à conquérir, occupés par ces islamistes : « Nous n’accepterons jamais de vivre sous la férule de Daesh ». Cette longue bataille est donc sur le point de s’achever. Comme le prouvent les bannières hissées après chacune de ses reconquêtes par le YPG, la milice kurde, branche syrienne du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan. Depuis quatre jours, son drapeau vert, rouge et jaune flotte au sommet de la montagne de Mechtel Nour qui domine la ville. Un point stratégique où, avant la guerre, la population kurde venait chaque 21 mars célébrer la fête de Norouz, le nouvel an du calendrier persan. Lundi en fin d’après-midi, les trois couleurs ondoient également au-dessus du quartier de Kaniya Kurda, à l’est de Kobané. « L’est de l’agglomération vient d’être libéré. Il y a encore quelques affrontements dans le quartier de Maktala, plus au sud et dans un village proche, mais dans quelques heures, nous devrions avoir repris toute la ville », indique un combattant. Les djihadistes de Daesh ont pris la fuite. A Suruç, une localité turque voisine de Kobané, les cris de victoire se mêlent aux pleurs et aux youyous des femmes. Les nouvelles du front soulèvent un immense espoir. Assise dans le couloir des urgences, une jeune combattante qui refuse de dire son nom, affiche un large sourire, malgré son bras meurtri, une vieille blessure causée par un tir de mortier : « Je suis très contente. Notre ville est libérée », s’écrie-t-elle. « On sera bientôt chez nous ! »

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