9 janvier 2020 Journée internationale en mémoire des femmes militantes assassinées

Marche Mondiale des Femmes France

RASSEMBLEMENT

9 janvier – 11 heures
Centre kurde – 16 rue d’Enghein – Métro Gare de l’Est

Le 9 janvier 2013 avait lieu à Paris le triple assassinat de trois militantes kurdes, Fidan Doğan, Sakine Cansız et Leyla Söylemez ; les commanditaires de ces meurtres ne sont toujours pas jugés !

Depuis ce jour, chaque 9 janvier, nous, Femmes de la Marche Mondiale des Femmes, nous rappelons que des femmes sont assassinées, chaque année, partout dans le monde, parce qu’elles sont en lutte, parce qu’elles défendent leurs droits, refusent l’accaparement de leurs terres par leurs Etats ou des entreprises multinationales, parce qu’elles protègent l’environnement, parce qu’elles dénoncent les injustices et la corruption, parce qu’elles témoignent, parce qu’elles revendiquent des droits pour les femmes.

Elles sont visées parce qu’elles sont des femmes et pas seulement pour leurs luttes !

6 décembre 1989 : 14 femmes assassinées à l’École polytechnique de Montréal, elles faisaient des études techniques ;

16 octobre 2017 ; la journaliste maltaise Daphné Carana Galizia dénonce la corruption dans son pays, un pays de l’union européenne, elle est assassinée dans sa voiture piégée ;

3 mars 2016 : Berta Caceres, militante écologiste et cheffe de file de la défense des droits des indigènes du Honduras, a été exécutée chez elle ;

14 mars 2018 : Mariela Franco (Brésilienne), féministe, lesbienne, élue de la Mairie de Rio, issue et défenseuse des favelas, a été abattue en pleine rue.

ET ENCORE EN 2019

29 janvier 2019 : Rosane Santiago Silveira, lutte contre l’accaparement des terres par les plantations d’eucalyptus et pour les droits humains, torturée et assassinée à Nova Viçosa au Brésil ;

11 mai 2019 : Mina Mangal, ex-journaliste et féministe afghane, tuée de neuf balles en pleine rue à Kaboul. Une semaine avant, elle déclarait : « même menacée, une femme forte n’a pas peur de la mort » ;

12 octobre 2019 ; Havrin Khalaf , 35 ans , assassinée par des mercenaires islamistes dans le chaos provoqué par les offensives de l’Etat turc. Kurde, ingénieure, à la tête du parti Avenir de la Syrie, elle était engagée auprès des femmes dans le nord de la Syrie ;

2 décembre 2019 : Zahra Ali Salman, 19 ans, a été retrouvée sauvagement assassinée ; elle soutenait les contestataires irakiens qui, malgré les meurtres, poursuivent leurs luttes.

Sans cesse, au Canada, des dizaines de femmes amérindiennes sont assassinées (1181 assassinées de 1980 à 2012) ; en Iran, des femmes se suicident comme Sahar Khodayari qui s’est immolée devant le tribunal de Téhéran, où elle devait être jugée pour avoir assisté à un match de football.

Rassemblons-nous pour rendre hommage à toutes ces femmes assassinées, aux femmes kurdes, syriennes, latino américaines…, à toutes celles qui payent de leur vie leur engagement pour un monde plus juste

TANT QUE TOUTES LES FEMMES NE SERONT PAS LIBRES,
NOUS RESTERONS EN MARCHE !

Le photo, demonstration en France pour l’ assassination des 3 femmes Kurd